Nom de la loi

Loi Appuleia frappant d’interdictio aqua et igni Cn. Mallius Maximus, cos. 105 (pl. sc.)

Date

103 av. J.-C.

Rogator

L. Appuleius Saturninus

Thèmes

Sources

Gran. Licin., XXXIII, § 24 Criniti
Cn. Ma<l>lius ob eandem causam quam et C<a>epio L. Saturnini rogatione e ciuitate <plebis>cito eiectus

[il doit en fait s'agir d'une glose ancienne interpolée dans le texte de l'historien].

[il doit en fait s'agir d'une glose ancienne interpolée dans le texte de l'historien].

Bibliographie

  • Ferrary, J.-L., « Les origines de la loi de majesté à Rome », CRAI , 1983, 556-569, part. 561
  • Lengle, J., « Die Verurteilung der römischen Feldherrn von Arausio », Hermes 66, 1931, 302-316
  • Rotondi, LPR, 330

Commentaire

Cn. Mallius ob eandem causam quam et Caepio L. Saturnini rogatione e ciuitate est cito eiectus. Cette glose est un commentaire à Rutilius consul collega Mal<l>ii solus super<erat> re<i> publicae, et elle cherche dans l’exil de Mallius une explication anachronique au fait que seul Rutilius en 105, juste après la défaite d’Arausio infligée par les Cimbres et les Teutons à son collègue Cn. Mallius Maximus et au proconsul Q. Servilius Caepio, organisa en Italie la résistance contre le danger germanique. La correction <plebis>cito de Bernays, retenue par Criniti, apparaît dès lors inutile (Ferrary, 561 n. 16), et tombent les interprétations qu’on a parfois voulu tirer du texte ainsi corrigé. Allusion doit être faite à un pl. sc. d’interdictio frappant Mallius après qu’il eut choisi l’exil pour éviter une condamnation capitale. C’est en 103, lors du premier tribunat de Saturninus, que Mallius et Caepio durent être accusés de perduellio.

Comment citer cette notice

Jean-Louis Ferrary. "Loi Appuleia frappant d’interdictio aqua et igni Cn. Mallius Maximus, cos. 105 (pl. sc.)", dans Lepor. Leges Populi Romani, sous la dir. de Jean-Louis Ferrary et de Philippe Moreau. [En ligne]. Paris:IRHT-TELMA, 2007. URL : http://www.cn-telma.fr/lepor/notice915/. Date de mise à jour :01/10/18 .