> Extrait

Lycophron, Alexandra, 722-725.

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Date du texte cité

IIIe siècle av. J.-C.

Précisions : (datation incertaine)

Texte (version originale)

ἀκτὴν δὲ τὴν προὔχουσαν εἰς Ἐνιπέως

Λευκωσία ῥιφεῖσα τὴν ἐπώνυμον

πέτραν ὀχήσει δαρόν, ἔνθα λάβρος Ἲς

γείτων θ᾽ ὁ Λᾶρις ἐξερεύγονται ποτά.

Traduction

Sur la rive saillante d'Énipée, Leucosia, une fois rejetée, occupera longtemps la roche éponyme, où l'Is déferlant et le Lâris voisin vomissent leur eaux douces.

Source de la traduction

traduction empruntée à l'édition Chauvin/Cusset

Paraphrase/Commentaire sur le texte

Le corps de la sirène Leucosia s'échoue dans le golfe de Paestum (Poseidônia, désignée ici par référence à Poséïdon) et donne son nom à l'île de Leucosia (aujourd'hui, Piana, en face de Punta Licosa, le promontoire Énipée, qui refermait le golfe de Salerne): cf. Strabon, VI, 1, 1.Énipée était le nom sous lequel Poséidon était honoré à Milet. Ce nom est aussi celui du dieu fleuve dont Poséidon prit l'aspect pour s'unir à Tyrô (Odyssée XI, v. 235-257).

L'Is et le Lâris sont deux fleuves de Campanie. L'Is pourrait être le Silarus (actuel Sele); le Lâris est peut-être le Calore.

Rédacteur du commentaire

É. Prioux

Indexation

Comment citer cette notice

Texte n°884 dans CALLYTHEA [En ligne]; http://www.cn-telma.fr/callythea/extrait884/. Première version : 24/06/10. Date de mise à jour : 26/10/14

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