> Extrait

Callimaque, Hécalè, 17 D'Alessio.

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Date du texte cité

IIIe siècle av. J.-C.

Texte (version originale)

                ]. [ἔ]ν̣ι̣σ̣π̣ε μὲν ⌊ἀμφὶ τ̣ε̣[οῖο]⌋

              ]κέλευε δὲ μή̣π̣οτ' ἐλέγξα[ι

              ]νε.η δ' ὑπὸ πάντας ἀέθλου̣[ς

⌊τῷ ῥα, πάτερ, μεθίει με·⌋ σόον δέ κεν α⌊ὖ⌋θι δέχοιο

              ]δ̣...'..εχ̣..ά...[

              ].αρὴν κεκύθεσθε κ.[

                   ]'...[.]̣..ν̣ε̣.[

              ]ε δ' ἦν τόδε χειραεσα̣[

              ]τ̣ας ἀκὴν ἔχε· τῇ δε.[

              ]ν̣.ο̣υ̣ αἰσυμνῆτις[

      † ἥ τ' ἄκρησθ† ἵ⌋να Γλαυκώπιον ἵζε̣⌊ι

                 ]ε̣ν ἀεὶ περὶ πότνια γα[

                  ]ς ὅθι πτολέμοιό μ' ἐπ.[

                       ].[    ]'[

Traduction

«... et, à ton sujet, il dit... il ordonna de ne jamais mettre à l'épreuve... toutes les luttes. Pour cette raison, père, laisse moi partir! Tu pourras ensuite m'accueillir à nouveau, sain et sauf (...) soyez contenus (...) était (...) cela (...) garde le silence, et à celle-là (...) la Juge qui † (...) † siège où est le Glaucopion (...) toujours souveraine pour (?) la te[rre] (...) où (...) me (...) de la guerre (...)

Source de la traduction

traduction É. Prioux

Paraphrase/Commentaire sur le texte

Les fr. 17 et 18 H. sont les recto et verso d'un même papyrus fragmentaire, séparés par une lacune de longueur incertaine (quelques dizaines de vers sans doute).

Dans le fr. 17 Thésée tente, semble-t-il, de convaincre Égée de le laisser partir pour combattre le taureau de Marathon. Dans la lacune entre 17 et 18, on peut supposer que se trouvait le refus d'Égée ainsi que le départ secret de Thésée, de nuit. Le fr. 18 décrit l'orage qui surprend Thésée sur la route de Marathon.

La traduction est grévée d'incertitudes. On ne sait, en effet, s'il faut interpréter le verbe κέλευε (v. 2) comme un impératif ou comme un imparfait de l'indicatif; de même ignore-t-on si ἔχε (v. 9) est un impératif ou un imparfait de l'indicatif. Dans les deux cas, nous avons suivi l'interprétation de G.B. D'Alessio, en prenant κέλευε comme imparfait de l'indicatif et ἔχε comme impératif.

Le terme αἰσυμνῆτις est la forme féminine d'un terme signifiant juge, arbitre, surveillant, roi (avec une connotation politique); il s'applique probablement à Athéna.

Le référent du toponyme Glaucopion (mentionné en lien avec le mythe d'Hersé par Euphorion, Malédictions, fr. 9, 2-6 Cusset/Acosta-Hughes : voir ID 30397) est l'objet de débats dans l'Antiquité: s'agit-il du mont Lycabette, de l'Acropole d'Athènes ou encore d'un temple d'Athéna situé sur l'Acropole?

Rédacteur du commentaire

É. Prioux

Bibliographie

= fr. 238 Pf, v. 1-14 et SH 281. La numérotation des fragments est celle de l'édition Hollis et de l'édition D'Alessio.

Indexation

Toponyme(s):

Glaucopion

Mot(s)-clé(s) :

guerre

Comment citer cette notice

Texte n°252586 dans CALLYTHEA [En ligne]; http://www.cn-telma.fr/callythea/extrait252586/. Première version : 25/10/12. Date de mise à jour : 16/01/15

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