> Extrait

Callimaque, Hymne à Apollon, 42-46 Pfeiffer.

<< < / > >>

Date du texte cité

IIIe siècle av. J.-C.

Texte (version originale)

τέχνῃ δ´ ἀμφιλαφὴς οὔτις τόσον ὅσσον Ἀπόλλων·

κεῖνος ὀϊστευτὴν ἔλαχ´ ἀνέρα, κεῖνος ἀοιδόν

(Φοίβῳ γὰρ καὶ τόξον ἐπιτρέπεται καὶ ἀοιδή),

κείνου δὲ θριαὶ καὶ μάντιες· ἐκ δέ νυ Φοίβου

ἰητροὶ δεδάασιν ἀνάβλησιν θανάτοιο.

Traduction

Dans les arts, nul ne couvre un champ aussi riche qu'Apollon: il a reçu en lot d'être le dieu de l'archer, le dieu du poète ; car Phoibos est le gardien de l'arc et du chant. Il est le dieu des galets divinatoires et des devins ; et c'est de Phoibos aussi que les médecins ont appris à retarder la mort.

Source de la traduction

traduction É. Prioux

Paraphrase/Commentaire sur le texte

L'archer, l'aède et le médecin tiennent leurs arts d'Apollon.

Le terme θριαί est ambigü: il désigne soit trois nymphes du Parnasse, les Thries, censées avoir enseigné à Apollon la mantique par des petits cailloux servant à tirer les sorts, soit les oracles en général.

Rédacteur du commentaire

N. Le Meur

Indexation

Comment citer cette notice

Texte n°252160 dans CALLYTHEA [En ligne]; http://www.cn-telma.fr/callythea/extrait252160/. Première version : 26/04/12. Date de mise à jour : 03/10/12

Mentions légales | Colophon | Contacts | Haut de page